Faut-il réduire notre consommation de viande ?

Le sujet fait débat depuis plusieurs mois. Nous consommerions bien plus de viande que ce dont notre corps aurait besoin. À la base omnivore, l’homme se forge des habitudes alimentaires qui ne lui correspondent pas, facteur de surpoids et/ou de maladies, mais également de la destruction précoce de son environnement.

Étudions la question pour nous faire notre propre avis.

> L’homme n’est pas un carnassier :

Partons d’un simple constat : le système digestif des carnivores est court et prévu pour digérer beaucoup de protéines. Comme tout les herbivores, l’homme dispose au contraire d’un long système digestif de plus de 7 mètres (et oui on a tout ça dans le ventre…). La viande est alors digérée lentement, elle se putréfie. Nos intestins sont prévus pour les céréales, les légumes, les fruits.

La viande rouge nous apporte un surplus de matière grasse, nous en mangeons trop cela est certain.

> Des habitudes à modifier :

Il est important de privilégier le poisson et la viande blanche ; nous ne sommes pas faits pour manger comme des carnassiers ! Si vous n’êtes pas sportif, inutile de manger de la viande tous les jours. Un œuf dans une salade, une boite de thon, des produits laitiers, cela suffit amplement.

La qualité de la viande actuellement disponible dans le commerce étant discutable, autant acheter moins, mais acheter bon.

> Une frénésie pouvant nous couter notre peau …

La consommation grandissante de viande pose également des problèmes d’ordre environnementaux. Près de la moitié de la production agricole mondiale est destinée à nourrir les bestiaux d’élevage. Des quantités d’eau astronomiques sont utilisées chaque jour. Pour vous donner un ordre d’idée, un kilo de viande nécessiterait 10 kg d’orge ou de blé. Il faut cinq fois plus d’eau pour produire des protéines de bœuf que des protéines de soja.

Le problème le voici : la consommation de viande devrait doubler d’ici à 2040. Notre terre ne dispose pas des ressources nécessaires, l’écosystème va sans nul doute être poussé à bout.

La déforestation est également une conséquence directe de cet élevage incontrôlé. 80% de la destruction de la forêt amazonienne aurait servi à l’élevage bovin. Des chiffres hallucinants au vu du constat précédemment évoqué : nous n’avons pas besoin de tant de protéines animales.

Les usines à viande d’Amérique du Nord utilisent des antibiotiques comme compléments alimentaires pour booster les rendements. La viande serait donc néfaste pour notre santé, mais les animaux développeraient ainsi des résistances ainsi que des maladies de type staphylocoques dorés… Des épidémies sont à craindre au vu de cet élevage toujours plus chimique et sans limites.

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[Moyon]

C'est très bien de soulever le problème de la surconsommation de viande, particulièrement rouge. Selon plusieurs études, cette surconsommation s'associe avec un risque accru de maladies cardiovasculaires et de diabète. Des protéines provenant des céréales complètes et des légumes secs peuvent avantageusement remplacer la viande.
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